Randonnées et trek
Cela reste une affaire de marche à pied, mais dans l’idée de trek s’exprime plutôt l’autonomie et la durée. Certains treks sont des traversées, d’autres des boucles, l’hébergement ne se fait pas exclusivement sous la tente, mais aussi chez l’habitant, en bivouac, en refuge, ou dans des hôtels ou gîtes rudimentaires.
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C’est aujourd’hui un mode de voyage en forte progression. La marche à pied permet de découvrir le monde à son rythme et favorise les rencontres. De par son faible impact sur l’environnement, elle semble répondre aux attentes d’un nombre croissant de personnes soucieuses d’écologie et de développement durable. Dans certaines régions, le trek est aussi devenu une source de revenus économiques particulièrement importante pour toute une partie de la population locale (guides, porteurs, muletiers, chauffeurs, hôteliers, cuisiniers…) et peut répondre sous certaines conditions aux nouvelles exigences du tourisme équitable.
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Le trek:
Même s’il nécessite une certaine implication physique, n’est plus réservé aux grands sportifs, loin de là. Les niveaux de difficulté sont fort variables, selon la durée des étapes, l’altitude, les dénivelés cumulés ainsi que le degré d’autonomie requis et le poids du sac transporté. L’engagement et l’éloignement de tout point de retraite rapide sont aussi des éléments à prendre en considération.
Le trek en individuel a besoin la plupart du temps de porter tente, duvet, matelas ainsi que les vivres. En contrepartie, la liberté concernant le choix de l’itinéraire ou le rythme de progression reste entière.
Un bon nombre d’agences spécialisées, dites de « voyages d’aventure », proposent dans leurs brochures des circuits qui permettent de voyager généralement en groupe de 5 à 12 personnes. C’est la solution pour trekker plus léger. Elles disposent en effet d’une logistique permettant d’acheminer les bagages et les vivres d’étape en étape. Les gros sacs sont ainsi souvent confiés à des porteurs, des véhicules ou des caravanes d’animaux (dromadaires au Sahara, mules au Maroc, ânes ou lamas dans les Andes, yaks dans l’Himalaya…) qui retrouvent les trekkeurs au bivouac du soir. Le trekkeur ne porte alors que ses affaires de la journée (vêtements chauds, appareil photo, gourde, pique-nique du midi, etc.).