Les Arakanais sont adeptes du bouddhisme theravada tout en continuant d’observer leur religion traditionnelle.
Les Marma seront représentés au « Chittagong Hill Tracts Regional Council ».
Aujourd’hui, ils seraient 750 000 à vivre en Birmanie dans une situation de parias dénoncée par Amnesty International. Leur liberté de déplacement d’un village à l’autre est soumise à une autorisation officielle et payante. Ces restrictions limitent leurs possibilités de chercher du travail, de faire du commerce.
L’État d’Arakan (que le régime birman actuel appelle Rakhine) est une subdivision administrative de la Birmanie. Situé sur la côte occidentale du pays, il est bordé par l’État Chin au nord; les divisions de Magway; Bago et Ayeyarwady à l’est; le golfe du Bengale à l’ouest et le Bangladesh au nord-ouest. Sa capitale est Sittwe (ancienne Akyab).
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Le climat est brûlant et insalubre. Le pays produit du riz et du bois de construction. On y trouve de l’or, de l’argent et des hydrocarbures, particulièrement offshore.
Les principaux groupes qui le peuplent sont les Arakanais et les Rohingyas. La majorité de la population est bouddhiste, sauf les Rohingyas qui sont musulmans.
Peuple musulman non reconnu par le Birmanie, les Rohingyas, apatrides et persécutés, sont situés le long de la frontière avec le Bangladesh. Et ils viennent gonfler les camps de réfugiés de ce pays. En janvier 2009, des Rohingyas ont défrayé la chronique : des bateaux remplis de réfugiés ont été repoussés à la mer par l’armée thaï. Et certaines barques de survivants ont été retrouvées sur des plages indonésiennes.