On compte une vingtaine de langues parlées au Cambodge. Elles appartiennent presque toutes à la branche môn-khmer de la famille des langues austroasiatiques. … Avec 13 millions de locuteurs en 2008, le khmer est de loin la première languematernelle du pays, parlée en tant que langue maternelle par 96 % de la population. Le khmer (appelé parfois cambodgien) constitue la langue nettement majoritaire alors […]
On compte une vingtaine de langues parlées au Cambodge. Elles appartiennent presque toutes à la branche môn-khmer de la famille des langues austroasiatiques. … Avec 13 millions de locuteurs en 2008, le khmer est de loin la première languematernelle du pays, parlée en tant que langue maternelle par 96 % de la population.
Le khmer (appelé parfois cambodgien) constitue la langue nettement majoritaire alors que le vietnamien, le chinois et le cham constituent les seules langues minoritaires d’importance. Parmi les langues étrangères, le français est parlé par environ 15 % de la population, l’anglais, par 5 %.
Langue Khmer
Le khmer, seule langue officielle du royaume du Cambodge, est issu de la grande et très ancienne famille des langues “Môn-Khmer”, famille encore représentée par plus de 90 langages et dialectes répartis sur une vaste zone géographique allant de la Birmanie au Vietnam.
Très tôt, la langue originelle dite ” Vieux Khmer ” a intégré du vocabulaire sanscrit (3ème siècle) puis pâli (15éme siècle). Le langage parlé actuel intègre de nombreux mots français… La langue khmère actuelle est classée dans les langues indo-européennes : “Tête” se dit “Kbal” , mot dans lequel on retrouve la racine (KéPHalé) grecque , ou la racine (KaPut) latine. “Dieu” se dit “TeVoDa” où l’on retrouve le (THéVos) grec et le ( DeVus) latin…
Sur le plan lexical, cette langue comprend un stock très ancien de Môn-Khmer, un stock ancien de mots empruntés au sanscrit et, depuis les années 1960, des termes techniques créés artificiellement et plus ou moins judicieusement à partir du pâli. Dans le langage courant, les vieux termes khmers, encore usités par les paysans, tombent en désuétude au profit de synonymes d’origine pâli ou sanscrit (exemple : komaest préféré à khmeng pour dire enfant)