Fêtes locales
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Le combat de buffles est l’une des fêtes traditionnelles – Fêtes locales à Do Son, qui a lieu le 9 août du calendrier lunaire de chaque année. Elle rend hommage au génie des Eaux Diem Tuoc qui aurait sauvé, selon une légende, la population locale d’une calamité naturelle. Au fil des temps, le combat de buffles est devenu une particularité culturelle de la ville balnéaire de Hai Phong.
Selon la tradition, les buffles vainqueurs ou vaincus sont tous abattus après la fête. Leur viande sera partagée et vendue très cher, car la coutume veut que manger de la viande de buffle ayant combattu porte chance.
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Des milliers de pèlerins sont partis pour la pagode des Parfums sise dans la commune de Huong Son, district de My Duc, province de Hà Tây (Nord), pour prendre part aux festivités qui ont officiellement débuté le 12 février, soit le 6 janvier du calendrier lunaire.
Il s’agit de la fête la plus longue au Nord du pays. En effet, pendant les 3 mois du printemps, les pèlerins s’y ruent en quête du bonheur, de la prospérité, de la santé…
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La fête de Lim est l’ une des plus importantes fêtes locales de Bac Ninh. Depuis le 6 février, soit un jour avant l’ouverture officielle de cette fête, les routes qui aboutissent à la colline de Lim sont remplies de monde.
Cette fête s’est inaugurée par une procession de quelque 3.000 personnes vers la pagode de Hong An sur la colline de Lim pour rendre hommage au général Nguyên Dinh Diên qui a institué cette fête. Après les cérémonies solennelles, la fête a immédiatement battu son plein grâce aux représentations des 32 meilleurs couples lors d’un concours préalablement organisé le 4e jour du premier mois lunaire (Thang Gieng en vienamien)
D’autre part, les groupes de “quan ho” masculins et féminins, en habits traditionnels, se sont réunis pour échanger leurs chants dans 4 maisons décorées de motifs antiques construites autour de la colline de Lim. Des chants sont également interprétés dans les maisons propres à plusieurs artistes.
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Le Câu mùa est une cérémonie typique de l’ethnie San Chi, destinée à apporter prospérité au village et bonnes récoltes à ses habitants. À côté des activités cultuelles, ce rendez-vous annuel est aussi un bon moyen pour les montagnards de se rencontrer, de s’amuser et de faire ripaille.
Les San Chi, appelés aussi Cao Lan ou San Chay, sont implantés pour la plupart dans les provinces septentrionales : Tuyên Quang, Bac Can, Thai Nguyên et Bac Giang. On les trouve aussi plus dispersés dans d »autres provinces du Nord : Quang Ninh, Yên Bai, Lang Son et Phu Tho. Cette ethnie pratique essentiellement le culte des ancêtres, teinté de bouddhisme, taoïsme et confucianisme.
Bienvenue alors à Dong Tam, un village du district de Phu Luong, dans la province de Thai Nguyên (Nord), pour assister à cette cérémonie haute en couleurs, qui voit tous les montagnards des environs descendre de leurs collines pour faire la fête et rendre hommage aux divinités protectrices. Quelques jours avant les festivités, l »effervescence est palpable partout dans le village
Enfin, c’est le grand jour. Dès l’aube, après trois coups de tambour, tout le monde, jeunes et vieux, se ruent vers la maison communale et le temple dédié aux génies tutélaires. Les gens y apportent toutes sortes d »offrandes : riz gluant, alcools, poulets, fruits…On prépare huit plateaux, déposés dans la maison communale et au temple.
La cérémonie principale, religieuse, débute. Les maîtres du culte sont trois vieillards, garant de la pureté du rite et estimés par tous les villageois. Ils présentent les offrandes au Dieu du foyer et à la Déesse de la maison communale. Des coups de tambours résonnent.
(Source Le Courrier)
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La fête de Gióng (Fêtes locales à Phu Tho) se tient le 9e jour du 4e mois lunaire (vers mai) en banlieue de Hanoi. C’est la 2e grande fête populaire du Vietnam, après celle des rois Hùng à Phú Tho. Les témoignage vivant du patriotisme et de la reconnaissance éternelle envers les ancêtres d’un peuple héroïque.
Le nom de Phù Ðông Thiên Vuong (prince céleste du village de Phù Ðông) ou de Thánh Gióng (saint Gióng) est connu de tous les Vietnamiens, petits et grands. Il est lié à une légende vieille de mille ans, vantant les exploits d’un enfant soldat né dans le village de Phù Ðông, district de Gia Lâm, en banlieue de Hanoi.
Phù Ðông abrite depuis des lustres un ensemble de sites dédiés au saint Gióng, dont le Temple supérieur (dédié au culte du saint), construit au 11e siècle, le Temple-mère (dédié à sa mère) et le champ de bataille de Dong Dam, lieu où se tient la fête. Chaque année en effet, cette légende est reconstituée en grande pompe. Les préparatifs débutent des mois à l’avance. C’est pourquoi ces Fêtes locales sont intéressants